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Il s'agit ici d'un travail de découpage et de collage. On retrouve donc, comme dans corps coupu corps cousu des assemblages originaux d'éléments découpés mais aussi, à l'instar des corpsceaux des découpures qui se suffisent à elles-mêmes et sont donc exposées seules. La grande différence tient au fait que le thème de cette série est le visage, la figure. Si la technique inventée pour réaliser les corpsceaux faisait délibérément en sorte qu'il soit impossible de reconnaître les parties du corps utilisées, avec défiguration-refiguration on voit précisément ce dont il s'agit. En fait la figuration est ici convoquée doublement. D'une part les collages figurent quelque chose et, d'autre part, ce qu'ils figurent est précisément une figure. Avec défiguration-refiguration on évolue donc dans un tout autre registre qu'avec corpsceaux ou corps coupu corps cousu. Il n'est plus question de s'insinuer entre réalité physique et réalité psychique ou de tenter d'élaborer un point de vue original sur la représentation des objets de la psychose par exemple. Ici seul le corps " visible " ( et même seulement une partie de celui-ci ) est convoqué et le traitement auquel on le soumet procède de ce que l'on imagine classiquement du collage. |
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