Les coripeaux reprennent une idée proche de celle des corpsceaux. Il s'agit d'un simple morceau obtenu par découpage sans assemblage à d'autres éléments. Mais ici le trajet de l'œil ( et celui des ciseaux qui le prolonge ) ne fait pas la différence entre peau et vêtement. ( Une deuxième peau somme toute ) D'où le néologisme coripeau qui confond corps, oripeaux et peau.
Tissu humain et tissu d'habillement ne sont pas distingués.
Il en résulte des œuvres à la fois composites et homogènes. Comme toujours la logique est mise à mal. La confusion paraît plus importante puisqu'il n'y a pas de distinction entre vivant et non-vivant. Et pourtant paradoxalement le trouble est moindre. ( Peut-être que la présence d'un morceau de vêtement qui est reconnu comme tel rassure ou que le vêtement introduit une idée de protection, de contention )